♥ I want death and sex. ~~ [Ota Hiroki]

I want death and sex

Ce matin, Boya en avait toujours envie. Cette envie de s'en approcher. La mort. Toujours cette obsession, cette envie d'y goûter. Ou de voir quelqu'un devant lui. Mort, voir un corps livide, dépourvu de toute forme de vie, les yeux grands ouverts, remplis de frayeur, laissant deviner que l'être avait souffert avant de rendre l'âme. Des morts, il en a dèjà vu, mais ce n'était que de simples morts. Non, Boya veut voir un mort qui a perdu la vie dans des circonstances incroyables -Boya aurait-il trop regardé Saw ?- Cette envie était constamment présente, au fond de lui. Il aimerait pousser un rire diabolique en voyant une scène horrible se passer devant lui. Oui, Boya est un sadique, mais il aime tellement ça. Il jouit de son sadisme ! Ce matin, Boya était donc allongé sur son lit pensant a multiples tortures qu'il pourrait affliger a certaines personnes -toujours entouré de ce ses cadavres pendus flottants autour de lui, comme pour l'accompagner dans ses moindres faits et gestes- En fait, ces cadavres étaient ses seuls amis. Mais ce matin la, en plus de l'envie constante de meurtre et de souffrance, Boya voulait autre chose. Une chose plus naturelle mais aussi plus innabituelle chez lui. Boya avait envie de sexe. C'était un fait plutôt rare, mais qui se manifestait de plus en plus régulièrement chez le jeune homme. Boya réfléchissait, parlant a haute voix à ses amis.

Ano ... Où vais-je trouver de quoi me satisfaire ?

Boya n'en avait pas la moindre idée. ce genre de choses étaient rares pour lui. Quoi que ces derniers temps, cette envie, ce désir sexuel devenait assez fréquent. Boya, le Kichigai, deviendrait-il un peu Fuuzoku ? Non, tout ça était juste impossible. Boya savait parfaitement bien qu'a Doku Koritsu personne ne pouvait changer. Bref, cela ne l'empêchait pas d'avoir vraiment envie de sexe. Avec un homme ou une femme ? Peu importe, l'un ou l'autre fera tres bien l'affaire. Ou les deux, pourquoi pas ? Le jeune homme voulait se mettre quelque chose sous la dent. Où trouver des personnes qui seront capable de le satisfaire, d'appaiser sa soif de sexe. Boya voulait simplement passer un bon moment en compagnie d'un ou une inconnu. Une seule envie lui trottait en tête, passer un bon moment, mais un moment torride, ou son corps et celui de l'inconnu seraient unis et jouiraient ensemble de désir et de passion. Une passion ? Pour le sexe evidemment. Enfin pour Boya cette passion était la mort mais sur le moment, ce serait le sexe et l'envie de dominer. Le jeune Kichigai, voulait dominer. Il aimait voir les gens soumis à lui. Enfin, c'est plutôt normal et logique pour quelqu'un de sadique.

Hmm. Je vais aller voir dehors. Peut être y aura-t-il des gens interessants.

Sur-ce, Boya alla prendre un bain, il se changea, s'habillant de façon élégante mais toujours à la fois excentrique. Un coup de brosse dans les cheveux, un peu de laque, un trait de crayon noir. Voila, il était maintenant prêt à partir à la chasse.
Passé une demi heure à flaner sans rien trouver, Boya commencait a désespérer. Il alla s'assoir sur un banc, ne trouvant plus grand plaisir au sexe. Quand ... il le vit. Ce beau jeune homme passer devant lui avec tellement de classe que personne ne restait indifférent lors de son passage. C'était un Fuuzoku, cela paraissait évident. Boya les reconnaissaient, comme les Mayaku ils étaient facilement repérables. Boya se hâta pour le rattraper, il le suivit un instant. Le Fuuzoku finit par comprendre qu'il était suivi, il se retourna et observa attentivement Boya qui se mit enfin à parler.

Gomen ne, demo, tu es bien un Fuuzoku ?

Le jeune homme observait toujours Boya.

Boya prit un air surpris. Il ne pensait pas qu'attirer l'attention d'un Fuuzoku était une tâche si facile. Quoi que, ce Fuuzoku ne semblait pas dûpe, encore moins stupide. Il semblait chercher quelque chose, quelque chose autre que le corps de Boya. Mais Boya n'en avait que peu faire, il voulait juste coucher avec le Fuuzoku. Quel est son nom d'ailleurs ? Boya savait juste que l'homme en face de lui devait surement être un "bon coup". Pour cause on devinait parfaitement ses formes bien dessinées sous son tee shirt. Son visage était bien plus que séduisant, voir même alléchant. C'était limite si Boya en avait la bave qui lui montait aux lèvres. Mais non, Boya est un homme classieux. Un homme classieux qui aime le sang. Du sang. Justement, quel goût avait le sang du Fuuzoku ? Boya y goûterait peut-être en le mordillant lors de leur rapport sexuel -s'il y en a un evidemment- Boya aurait aimé lui dire simplement "Put**n comment tu m'donnes envie* mais ces paroles auraient surement fait fuir le Fuuzoku qui pour le moment ne semblait pas trop interessé par le corps du Kichigai. Bref, il s'arrêta de penser a tout ça et en revint à la question que lui avait posé l'homme en face de lui.

Etto ... Comment t'appelles-tu ?

Boya fit mine de réfléchir comme pour dire que le Fuuzoku pouvait l'appeller comme il le voulait, puis il finit par ajouter avec un petit sourire malicieux et pervers :

Moi, je m'appelle Boya. Et toi, quel est ton prénom ?

Boya ne laissa même pas le temps au jeune homme de répondre qu'il se rapprocha délicatement de lui, se pencha légèrement près de son lobe d'oreille, le mordilla. Il hésita à passer une main sous son tee shirt, puis finit par se dire que non, il attendrait déjà de voir la réaction de Fuuzoku. Enfin, il lui suçura quelques paroles au creux de l'oreille, toujours avec ce petit sourire pervers, ainsi qu'une voix douce et décontractée :

Après tout, nos prénoms importent peu. Je sais ce que tu recherches, mais laisse moi te donner ce que tu veux.

Enfin, il se recula de quelques centimètres, observant sa trouvaille afin d'avoir une réponse, ou une réaction.

Boya pensait enfin que le jeune homme allait lacher prise et qu'il allait se délivrer a une plaisante partie de jambes en l'air avec lui. Il s'imaginait déjà la scene. Ha que c'était jouissif, il voulait tant qu'Hiro soit soumis a lui. Un instant, toutes ses pensées s'égarèrent. Boya ne pensait plus qu'à ça, plus rien autour de lui n'avait d'importance. Jusqu'à ce que Hiro lui tapa sur l'épaule comme pour le faire réagir. Boya reprit ses esprits et repensa aux questions posées par Ota.

Dit moi... Tu es nouveau par ici ? Je ne t'ai jamais vu, bizarrement.
Hiro avait posé cette question faisant mine de s'interesser quelque peu a Boya et a ses occupations. En effet, Boya ne venait jamais dans le coin. Enfin c'était tres rares tout du moins.

On t'a couper la langue ? Pourquoi tu ne parles plus ?
Boya était certainement trop occupé a penser au corps de Hiro. Ce corps apparemment si magnifique que cela lui en donnait l'eau a la bouche et l'irrésistible envie de le touchez, le deshabiller ...

Tu tiens à rester sous la pluie ? Vient, on va s'abriter.

Aussi têtu qu'Hiro, Boya ne se fit pas prier et suiva le Fuuzoku dans un endroit sec et abrité. Le lieu ou se déroulerait peut-être le moment tant attendu de Boya. Le moment ou Hiro accepterait enfin de coucher avec lui.

Maaaaaaah ~ Alors dit moi ... Tu prétends savoir ce que je veux ? Et bien ... Moi je voudrais savoir pourquoi tu me suis, et qu'est-ce que tu veux de moi ... Je veux tout savoir ...

Boya s'empressa de répondre a toute cette foulée de questions sans même prendre le temps de marquer une pause pour respirer.

A vrai dire, je viens d'arriver au lycée, et je ne traine pas souvent par ici, c'est surement pour ça que tu ne m'as jamais vu. Non, personne ne m'a coupé la langue comme tu peux le constater, je suis simplement trop occupé a t'admirer mon cher Fuuzoku. maintenant que nous sommes a l'abris de la pluie et des regards indiscrets, je peux te dire que je sais ce que tu veux. Tu es un fuuzoku non ? e sais que tu es assoiffé par le besoin de sexe. Mais a ta façon de me parler et de me rejetter je sens que tu cherches quelqu'un en particulier. Vois-tu en vérité je suis un Kichigai, mais aujourd'hui, bizarrement j'ai envie de sexe. Oui, je veux m'envoyer en l'air. Et j'ai décidé que ça serait avec toi. Tu veux tout savoir ? Quoi donc ?

Sur ces mots, le Kichigai, s'approcha dangeureusement de la bouche du Fuuzoku qui hésita un petit peu avant de se reculer ...